poésie : quatrains µcréa µflood µécriture

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oufti.
lors, j'ai vu une crème contre le soleil,
c'était une crème faite pour les enfants,
et qui avait je ne sais combien de pourcents,
sa couleur était bleue, c'est ce qui m'émerveille.

damné.
un homme se déplaçait, cherchant sans relâche,
un objet perdu, voici un bail au picard,
un bon bar sans histoire se trouvant rue lombard,
sa sobriété s'en était allée, sans tâche.

dilleur.
une montre exiguë,
avec un bracelet,
de scoobidoo fait,
l'autre jour j'avais vu.

onhatel.
je me demande qui c'était ?
le jenièvre ou la vodka ?
je me sens mal après cela,
car d'amples libations j'ai fait.

hardi comme ney.
je suis impatient de combattre comme un brave,
j'irai au walhalla, le paradis d'odin,
pourvu que je meurt tel un héro scandinave,
et l'hydromel valkirien, je boirai badin.

pessimisme clairvoyant.
en ce jour paul naquit, et ric le fit aussi.
paul fut riche et puissant, ne manquit point d'argent,
ric fut pauvre et puant, il vécut indigent.
ric est mort un lundi, paul s'est éteint aussi.

papauté.
ce vicaire de jésus-christ, se trouve en terre,
a rome en 2005, est mort ce saint-père,
et puis le saint-conclave, à nommé ratzinger,
comme l'a été jean-paul, sucesseur de saint-pierre.

la chaleur du désert.
dans le désert,
où il fait chaud.
même en hiver,
il y fait beau.

précipitation.
il pleuvait fort,
l'enfant courait.
et se faisait,
mouiller dehors.

de l'aube au jour.
avec le soleil,
on voit clairement.
et on s'émerveille,
de ce changement.

le feu devient braises.
le feu scintille,
incandescent.
et il brille,
assez longtemps.

le juge.
il y avait,
des innocents.
parce que j'étais,
un indulgent.

apocalypse.
de noirs nuages,
couvrent le ciel.
et à outrage,
tue ezequiel.

tout y mène.
par où est rome ?
de tout chemins,
sachez mon homme,
elle est la fin.

le grand labyrinthe.
l'arabe était,
tout azimut.
et s'écriait,
narhaldèlmut.

en enfer.
dans la fournaise,
du rouge enfer,
ils contemplèrent,
des flammes et braises.

il fait froid.
en hiver,
il fait froid.
même un doigt,
ils perdèrent.

enigme.
il y avait 2 pères,
il y avait 2 fils.
et pourtant paul, nick, brice,
n'étaient que 3 compères.

l'allemand.
la langue allemande,
serait et j'ai raison,
sans les déclinaisons,
la plus belle des langues.

début de la vie.
dans les océans,
d'assez beaux poissons,
se trouvaient céans,
et souvent au fond.

le malheureux.
une grande partie,
qui est vraiment triste,
de ma longue vie,
est assez sinistre.

nuance.
dans toutes les couleurs,
qu'on donne à l'amour,
il y a celles des fleurs,
ou bien celles du jour.

le crime.
j'ai entendu des cris,
dans la douce nuit.
j'ai suivi l' son émis,
et me voici ici.

coupable.
avant en été,
dans une verte allée,
de feuilles envolées,
j'étais bien allé.